Comment expliquer le charme délicieux de ce Pays :
Entre les vallées profondes du Périgord, les cingles verdoyantes de ses rivières, et le Quercy, son Causse plus aride et clair, ses grandes bergeries sagement bordées de murets en pierres, la Bouriane offre un paysage vallonné et tranquille, lumineux et paisiblement animé.
Tout a commencé avec ce paysage.
Immobile et encore un peu sauvage, il change sans cesse.
De ses lignes givrées et bleutées de l’hiver quand rien ne bouge, il s’anime dès que le printemps arrive de tous les verts des sous bois et des prairies ...
qu’un vent légèrement parfumé d’églantines et de muguets fait frissonner gaiement.
Toutes les lumières éclatent dans la fête estivale et l'air chaud et fruité ; écrasé par la chaleur, doré de soleil ...
il explose de truculences dans l'été qui s'étend au fil des jours qui s'allongent avec des contrastes nets ...
que les orages de la mi-août, parfois, bousculent dans les galopades des nuages poussés de l'ouest.
Et glisse doucement la ronde du soleil qui raccourcit son arc et d'ocre jaune et de brun, teinte les hautes futaies.
Dans le bruissement des feuilles jaunies, les baies cramoisies offrent le couvert aux invités des prairies, et au passage des oies vers le sud, c'est l'automne qui prend place.
Apaisée, la nature se dépouille dans le feu d'un ciel prometteur d'un été indien qui prolonge les délices de la belle saison, avec ses derniers fruits
Inlassablement, la nature refait son décor, joue du temps qu'il fait et du temps qui passe, et le vent devenu froid qui s'engouffre dans les ramures des grands chênes de la prairie achève de les dévêtir.
Premier blanc au matin frileux de l'hiver qui s'annonce pour le rouge-gorge qui s'agite autour des dernières roses.
De nouvelles couleurs et une autre saison viendront ...
dernière 11 janvier 2011